La Demoiselle Françoise de Seytres-Piévert
La Demoiselle reste dans les mémoires des Caumontois par son dévouement aux pauvres et malades ainsi que sa donation de ses biens au village.
La famille de Seytres
La famille de Seytres est originaire de Novezan dans la Drôme. En 1441, Jean-Baptiste de Seytres épouse Dauphine Spifami, nièce de l’évêque d’Avignon. Or, Dauphine Spifami possédait la moitié de la seigneurie de Caumont. Par ce mariage les de Seytres deviennent alors co-seigneurs de Caumont. Par le jeu de mariages habiles, ils entrent dans la famille des Pérussis, riches banquiers de la région de Florence qui possèdent l’autre moitié de la seigneurie de Caumont.
En 1622, Louis de Seytres épouse Louise-Françoise de Peyrussis et devient ainsi l’unique seigneur de Caumont. Ils y resteront jusqu’en 1847.
La Demoiselle
Il s’agit de Françoise de Seytres-Piévert, noble issue d’une branche annexe de la famille de Seytres de Caumont, elle possède des biens : chapelle Notre Dame des Pauvres et divers immeubles dont la maison aux fenêtres à croisées Renaissance, actuellement propriété privée à l’intérieur de laquelle figure encore des fresques remarquables. Durant sa vie, elle s’est beaucoup occupée des pauvres. Elle a, notamment, fait de sa maison un hôpital afin d’héberger des femmes pauvres et malades ainsi qu’un foyer et une chapelle sur l’emplacement de l’actuelle mairie. Elle ne s’est jamais mariée d’où ce sobriquet de Demoiselle. À sa mort en 1762, elle fait par testament donation de ses biens au village de Caumont-sur-Durance pour continuer son œuvre de charité.
La fête de la Demoiselle, une fête en son nom !
Chaque année, la ville de Caumont-sur-Durance célèbre la fête de la Demoiselle en septembre. Fête traditionnelle, elle rappelle la mémoire de Françoise de Seytres-Piévert, qui avait construit un petit hôpital et un foyer pour accueillir et éduquer les jeunes filles nécessiteuses. La Demoiselle est célébrée solennellement avec une messe suivie d’une bénédiction de chevaux et d’une abrivado.